Ce processus se poursuit après le 2 avril 1930, date d'arrivée au pouvoir de Haile Selassie I. Ces efforts de centralisation[3] vont toutefois se heurter à la politique plus offensive des Italiens et notamment dans la région de l'Ogaden, province dans laquelle l'incident de Welwel a lieu en 1934. En effet, le gouvernement de Rome considère qu'on acceptant cette procédure « il se trouverait sur un pied d'égalité avec l'Éthiopie », ce qu'il juge « inconcevable et impensable »[20]. Celle-ci est d'ailleurs le lieu où l'Italie s'oppose le plus ouvertement à l'Éthiopie. Une dépêche italienne publiée le 15 décembre 1895 montre que les Italiens ont connaissance de mouvements de troupes éthiopiens progressant suivant deux colonnes : l'une dirigée vers Adoua sous les ordres du ras Alula et l'autre se dirigeant vers Asmara, tenue par le général Arimondi , impliquant au total plus de 100 000 hommes[19]. En réponse, Badoglio ordonne à l'aviation italienne de « défendre Adi Quala à tout prix »[62], autorisant par conséquent l'utilisation de l'ypérite. Les cookies nous aident à fournir les services. Les concessions exigées par les auteurs du projet conduit Harold Marcus à évoquer « le mépris cynique du plan Laval-Hoare envers le destin de l'Éthiopie »[59]. Adoua n'a toutefois pas mis un terme aux contacts entre les deux États puisqu'une année après la bataille, les rapports diplomatiques sont rétablis[14]. L'attitude de Mussolini est résumée par une de ses déclarations : « même si l'Éthiopie m'était apportée sur un plat d'argent, je la veux avec une guerre »[42]. Enfin, les forces italiennes reçoivent l'ordre de ne pas respecter les marquages de la Croix rouge ennemie ce qui conduit à la destruction d'au moins dix-sept hôpitaux et installations médicales éthiopiennes. Au moment où il doit monter à la tribune, des journalistes fascistes se mettent à crier[119] : « Assassin ! Cliquez sur une vignette pour l’agrandir. It is the value of promises made to small States that their integrity and their independence shall be respected and ensured. Cela lui permet tout d'abord d'éviter de se protéger des critiques de la Société des Nations[115]. À partir 1924, les Italiens prennent possession de nombreuses localités stratégiques de l'Ogaden en raison des puits s'y trouvant[17]. La rhétorique de Benito Mussolini s'articule autour du thème d'une « Italie prolétaire », « pauvre de capitaux » face aux « nations capitalistes »[10]. Quant aux blessés, ils sont essentiellement pris en charge par des organisations étrangères[49]. L'emploi d'armes chimiques était largement connu dans le monde entier à cette époque, exceptée en Italie où une censure sévère était appliquée[129]. La retraite de l'armée menée par le souverain éthiopien marque une étape importante de ce conflit. En effet, le nouveau commandant va faire usage du gaz moutarde prohibé par la Convention de Genève du Comité international de la Croix-Rouge de 1925[58],[56]. Les deux camps se sentent tellement concernés par la question que des émeutes vont éclater entre Afro-Américains et Italo-Américains[145]. Pour les Éthiopiens, le conflit avec l'Italie s'étala entre 1935 et 1947 (année des accords de Paris). En effet, de telles tactiques de guérilla auraient fortement nuies au prestige du Negusse Negest[60]. Le deuxième facteur important est la différence des moyens logistiques[49], « exceptionnels »[70] chez les Italiens. Il entre dans l'église Medhane Alem et y passe trois jours entiers sans manger ni boire[89]. Le rêve de Haïlé Sélassié d'une sécurité collective « se révéla illusoire »[36]. Pendant trois jours, Addis-Abeba est livrée au chaos : on déplore de nombreux morts, en grande majorité des Éthiopiens, le palais impérial est saccagé et des violences de masse touchent la capitale[96]. Le 2 octobre 1935, une grande mobilisation prend place à Rome et Benito Mussolini annonce au monde : « Nous avons été patients avec l'Éthiopie pendant quarante ans ; à présent notre patience est épuisée. Aussi bien Ramsay MacDonald, alors Premier ministre du Royaume-Uni, que Sir Austen Chamberlain sont des admirateurs de Benito Mussolini ; de nombreux officiels anglais ont affiché un certain engouement pour le fascisme[19]. Haile Selassie a tenté d'utiliser tous les moyens juridiques[46]. De plus, la conquête de l'Éthiopie pourrait éventuellement menacer l'empire britannique en Afrique orientale[33]. Depuis la moitié du XIXe, l'Éthiopie est entrée dans une période de centralisation et de modernisation. Fixer la signification de chaque méta-donnée (multilingue). John Spencer est plus précis et évoque le mois de novembre 1932, comme point de départ développement du plan d'invasion des Italiens qui prévoient d'utiliser aussi bien l'Érythrée que la Somalie comme base d'opérations[19]. L'origine la plus ancienne de la guerre semble bien être la bataille d'Adoua[13]. L'Éthiopie est quant à elle entourée par les colonies italiennes, françaises et britanniques, bloquant ainsi la voie maritime[43]. Le 25 septembre 1935, Haïlé Sélassié Ier annonce que ses troupes doivent rester à 30 km des frontières afin d'éviter tout nouvel incident[26]. Cette prudence va néanmoins lui coûter son poste. Malgré ces victoires italiennes, les commandants fascistes font face à un phénomène gênant : la désertion des askaris érythréens pour se battre aux côtés des Éthiopiens[69]. Concernant les munitions, les Italiens utilisent en une bataille la moitié de ce que les Éthiopiens utilisent pendant la totalité du conflit[49]. Le texte ne parvient pas à cacher la politique plus offensive menée par Rome[16]. Le 11 octobre, Dejazmatch Haïlé Sélassié Gougsa, gouverneur du Tigré oriental, fait défection du côté ennemi avec 1 500 hommes[57],[56]. Pour Harold Marcus, il n'y a pas de doute sur le fait que les troupes fascistes aient « manifestement » agi « d'après des ordres »[19]. souhaitée]. Le terme daterait d'ailleurs de cette époque[68]. En effet, le gouvernement de Rome considère qu'en acceptant cette procédure « il se trouverait sur un pied d'égalité avec l'Éthiopie », ce qu'il juge « inconcevable et impensable »[21]. Le 5 mai, Mussolini annonce « au peuple et au monde » la fin de la guerre ; les réactions sont diverses à travers le globe[115]. Le 1er mars 1896, une armée italienne est défaite à Adwa, de nombreux soldats italiens et érythréens sont faits prisonniers. C’est dans un train blindé protégé par une force aérienne que le ministre des Colonies visite l’empire « de paix et de civilisation » vanté par les actualités fascistes. Publiquement, Rome entretient la confusion entre des annonces de volonté de paix et les préparatifs militaires dans le but d'envahir l'Éthiopie[3]. Cette avance militaire et technologique des troupes italiennes est souvent présentée comme la première cause de la victoire de Mussolini. La lente progression du premier l'amène à vivre une « expérience frustrante » lorsque le second, son concurrent, arrive avant lui à Addis Abeba[67]. Depuis le milieu du XIXe siècle, l'Éthiopie est entrée dans une période de centralisation et de modernisation, accélérée à partir de la fin du règne de Menelik II (r. 1889-1913). Les Italiens, solidement installés dans leurs fortifications ne peuvent perdre une guerre qu'ils ont entièrement dominée[68]. L'Éthiopie est quant à elle entourée par les colonies italiennes, françaises et britanniques, bloquant ainsi la voie maritime[43]. Conditions de succession critiquées, politique religieuse remise en cause et antagonisme envers les puissances coloniales voisines (Italie, France et Royaume-Uni) marquent ce court règne de trois années[7]. L'Italie précise, vaguement, qu'elle désire sous son hégémonie, l'hinterland érythréen et somalien, soit le nord et le sud-est de l'Éthiopie[9]. Il envoie en juillet 1935, David Hall, un Allemand, à Berlin afin de négocier un soutien militaire[29],[24]. La Corne de l'Afrique dans les années 1930. Au Maroc, le Maglizen et les lettrés soutiennent l'Éthiopie ; à Fès, les Bou Atad prient pour le succès des forces de Haïlé Sélassié[74]. Elle se retrouve rapidement confrontée à une nouvelle offensive italienne : la deuxième bataille du Tembén qui se déroule du 27 au 29 février[64]. En effet, le système de communication est rudimentaire et on note une absence totale de logistique[4]. Bahru Zewde compare cette période des années 1920 à celle pré-Adoua, d'autant plus que les Britanniques, tout comme dans les années 1890 approuvent implicitement[16]. Quelques pays refusent de reconnaître la victoire des troupes italiennes : les États-Unis, l'Union soviétique, le Mexique, la Nouvelle-Zélande et Haïti[143]. L'importation d'armes modernes a été limitée par l'embargo en vigueur depuis mai 1935. Le 6 septembre, Pierre Laval obtient la mise en place du comité des Cinq qui rédige un plan prévoyant une assistance à l'Éthiopie mais également une participation poussée d'une commission de la SDN dans le gouvernement d'Addis Abeba dans divers domaines : la police, les finances, la justice et l'éducation[44]. Les communications radio sont mauvaises[49]. Les chars. La cour éthiopienne des années 1920 devient alors le théâtre d'oppositions entre le parti dit conservateur, représenté par Zewditou, et celui des progressistes, mené par Teferi[9]. Le 3 septembre 1935, la Société des Nations (SDN) qui renvoie les parties « dos à dos »[44] en se déclarant incompétente sur le traitement de la question de la souveraineté et de la localisation de Welwel. Dans l'ensemble, il s'agit d'agitations véritablement symboliques sans réels effets politiques[143]. - par Th. Le 5 mai 1936, vers 15 h 45, les premières troupes italiennes s'approchent de la capitale dans des camions arborant des drapeaux nationaux et des fanions des Chemises noires[97]. À l'époque, l’Éthiopie était un pays difficile d'accès pour un Européen, avec des routes quasi inexistantes, ou en terres battues. Le Negusse Negest a un moment pensé à amener les Italiens en profondeur pour ensuite mener des opérations de harcèlement. Le 10 août 1935, le monopole de certaines matières premiers dont le charbon, le cuivre, l'étain, le nickel est confié au commissariat à l'Armement[43]. Malgré la détérioration de la situation, le Japon continue à investir en Éthiopie et au printemps 1936, il ouvre une légation[24]. Ce conflit peut paraître anachronique à une époque où les empires coloniaux sont déjà grandement installés depuis la fin du siècle dernier. Cette avance militaire et technologique des troupes italiennes est souvent présentée comme la première cause de la victoire de Mussolini. Quant aux munitions, les Éthiopiens disposent d'environ deux fois ce que les Italiens utilisent au cours d'une bataille[pas clair][49]. Le rôle joué par la Société des Nations fait l'objet de vives critiques portant notamment sur l'inefficacité des sanctions. La défaite d'Emrou n'est pas aussi « catastrophique » que celles des colonnes Kassa-Seyoum et Moulougéta[66]. Lettris est un jeu de lettres gravitationnelles proche de Tetris. Un conflit est par conséquent l'occasion de « renforcer la fierté italienne » et démontrer que le fascisme peut permettre au pays de jouer un rôle dans le monde[13]. L'emploi d'armes chimiques était largement connu dans le monde entier à cette époque, exceptée en Italie où une censure sévère était appliquée[129]. Pendant les combats de Qorahe, ce dernier en a profité pour mener l'« une des campagnes les plus audacieuses de toute la guerre » en conduisant ses troupes jusqu'à Dolo sur la frontière avec la Somalie italienne[69]. Les attentes de ce pays et de son souverain ont d'ailleurs été fortement déçues. Les Italiens disposent d'une claire supériorité technique mais sont également plus nombreux en hommes[64]. Bada a quello che fai, ne va dell'onore tuo e della dignità dell'Italia nostra. Par ailleurs, il reconnaît un intérêt à l'Italie dans le développement économique du pays[44]. Il insiste sur ce point dans les dernières lignes de son discours et prévoit que d'autres pays pourraient subir le même sort que l'Éthiopie : « Nous le demandons aux cinquante-deux États qui nous ont promis naguère d'aider le peuple éthiopien dans sa résistance à l'agression. Elle est parvenue, avec l'implication de la Grande-Bretagne, à continuellement repousser les mesures sur le pétrole, l'idée étant de ne pas gêner les discussions se déroulant, dont celles aboutissant à un plan proposé à la fin de l'année 1935[76]. En septembre 1935, on compte 200 000 soldats italiens dans la corne de l'Afrique et 140 000 nouveaux hommes s'embarquent pour la région[26]. Du côté des forces de Haile Selassie, les Éthiopiens ont pour habitude de mutiler, souvent castrer, les askaris érythréens faits prisonniers. Le bombardement des howitzers à longue portée. MILZA Pierre et Berstein Serge, Histoire du XX ème siècle 1900-1945, tome 1, Hatier, 2012. Les débats ayant suivi l'incident de Welwel sont influencés par plusieurs éléments. »[138]. Ainsi, lorsque les Alliés discutent au cours de la Première Guerre mondiale de la redistribution des colonies ennemies après le conflit, le gouvernement de Rome a voulu en profiter pour rappeler ses aspirations dans la corne de l'Afrique[10]. Deux journaux pro-éthiopiens sont créés : New Times et Ethiopia News, par Sylvia Pankhurst, en Angleterre ; et the Voice of Ethiopia, par le médecin éthiopien, Melaku Bayen, aux États-Unis. Ainsi le 24 octobre 1935, un prêtre de Cremone bénit les drapeaux en déclarant : « Que la bénédiction du Seigneur soit sur nos soldats, qui, sur le sol africain, conquerront des terres nouvelles et fertiles au nom du génie italien, en leur apportant les cultures romaines et chrétiennes. Concernant les munitions, les Italiens utilisent en une bataille la moitié de ce dont les Éthiopiens utilisent pendant la totalité du conflit[48]. Là, ils font face à une offensives des soldats de Dejazmatch Nessibou Zeamanouél, épaulé par son commandant turc, Wahib Pasha[42]. Face à eux, les Éthiopiens sont largement affaiblis par les défaites de février. Il souligne également qu'il y a là « un avant-goût de ce qui allait advenir : l'impuissance de la Société des Nations (SDN) à arrêter l'invasion italienne »[16]. Une fois à Genève, Haïlé Sélassié se prépare pour son discours pendant quatre jours[100]. L'Italie demande la cession en sa faveur de la Côte française des Somalis et du Somaliland britannique, une perte bien trop lourde pour les deux États européens[10]. Berhanou Abebe juge les sanctions « superflues »[47] et même « contre-productives » puisque le gouvernement italien en profite pour rallumer le nationalisme[56],[55]. Le 3 septembre 1935, la Société des Nations (SDN) qui renvoie les parties « dos à dos »[44] en se déclarant incompétente sur le traitement de la question de la souveraineté et de la localisation de Welwel. Haile Selassie s'indigne que l'on ait laissé un « gouvernement fort » détruire un autre peuple et déclare : « Dieu et l'Histoire se souviendront de votre jugement »[121], une formule marquant ses déceptions concernant la sécurité collective. Le plan propose également la participation de conseillers français, britanniques et italiens au sein du gouvernement d'Addis-Abeba[75]. Il n'y aucun véritable vainqueur à l'issue de cette première bataille du Tembén. Les Allemands veulent neutraliser la Société des Nations et John Spencer note que les décisions importantes d'Adolf Hitler se font à des moments importants de la crise et du conflit[24]. Toutefois, il est rattrapé par la tradition militaire éthiopienne[62]. L'observation du contexte politique de l'époque permet de comprendre le cadre ayant orienté les discussions, aussi bien au sein qu'en-dehors de la Société des Nations (SDN), se sont déroulées. Pour Samuel Hoare, les discussions ont échoué justement en raison de cette attitude belliqueuse italienne qu'il évoque dans un discours, le 11 septembre, en la qualifiant de « nouvelle éthique de la guerre pour la guerre »[46]. Le 20 avril 1936, le Conseil de la SDN admet l'échec de son effort de conciliation[76]. Tout au long de la saison des pluies, de juin à août, les Italiens essaient de contrôler le nord et le centre du pays[101]. Au cours des premières décennies du XX e siècle, l'Éthiopie et l'Italie connaissent d'importants bouleversements politiques et économiques, créant les conditions d'une monte Hitler se saisit de l'occasion et permet à l'envoyé de recevoir, sur un fonds spécial du ministère des Affaires étrangères d'Allemagne, une somme afin d'acquérir : 10 000 fusils Mausers, 10 millions de cartouches, des mitrailleuses et mitraillettes, grenades et médicaments[28]. Face à l'échec du Comité des Cinq, le Conseil de la SDN confie, le 28 septembre 1935, la préparation d'un rapport en vue de l'application de l'article 15[Note 3] à un Comité des Treize qui poursuit son travail pendant la guerre[46] qui, en cette fin de mois, semble inévitable[47]. 90 % des troupes éthiopiennes ont des fusils anciens, vieux de plus de quarante ans[3]. Les deux personnalités parviennent malgré tout à cohabiter et diverses réformes, soutenues par les progressistes, sont adoptées : abolition de l'esclavage, modernisations socio-économiques et ouverture au monde extérieur symbolisée par l'adhésion du pays à la Société des Nations en 1923. De fait, il limiterait le contrôle de Haile Selassie sur le Shewa[75]. Ainsi, l'Éthiopie perdrait des portions septentrionales et méridionales de son territoire, elle verrait en outre, une vaste partie du sud passer sous domination économique italienne. Le 31 mars, vers 4h00, la première offensive éthiopienne lancée est un « désastre »[63]. La Croix-Rouge est vivement critiquée par John Spencer en raison du refus d'envoyer des masques aux Éthiopiens, suite à une demande de Haile Selassie[137]. L'armée de Moulougéta s'effondre[66] et celui-ci va même périr durant la difficile retraite[56]. La seconde guerre italo-éthiopienne ou campagne d'Abyssinie est un conflit opposant l'Italie fasciste de Benito Mussolini à l'Empire d'Éthiopie de Haïlé Sélassié Ier du 3 octobre 1935 au 9 mai 1936. Ce processus se poursuit après le 2 avril 1930, date de l'arrivée au pouvoir de Haïlé Sélassié Ier. Les chars. Artillerie italienne dans la province du Tembén, Attributions de territoires et de zones d'influences prévues à l'Italie d'après le plan Laval-Hoare, Origines, contexte et déclenchement de la crise, Les tumultueuses relations italo-éthiopiennes, Une politique italienne plus offensive à l'égard de l'Éthiopie, La « crise abyssinienne », vers le déclenchement de la guerre, Les prise de position des deux puissances majeures, Une communauté internationale impuissante, Les contacts entre l'Éthiopie et l'Allemagne, Un cadre inapproprié au bon déroulement du processus, Des forces italiennes prêtes au combat moderne, L'appel aux armes et le déclenchement du conflit, L'offensive de De Bono et la nomination de Badoglio, La contre-attaque et la défaite éthiopiennes, L'offensive de Ras Emrou en décembre 1935, Débats et discussions diplomatiques durant le conflit, L'invasion italienne est condamnée par la SDN, La bataille de Maychew et la retraite éthiopienne, Conséquences, bilan et réactions après la guerre, La prise d'Addis Abeba et la constitution de l'AOI, Une différence d'armement et de logistique.
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